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"Le Yankee, comme l’islam, est fils d’Israël"… ce jeudi dans Rivarol, un article de référence…
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L’Amérique, mère de l’intégrisme terroriste musulman
par Hannibal
L’Amérique engendre trois fois l’intégrisme terroriste musulman. Parce qu’elle le finance et le manipule. Parce qu’elle crée le vide en Occident devant lui. Parce qu’elle lui ressemble et se nourrit aux mêmes sources religieuses et intellectuelles.
Commençons par là. Que reproche-t-on en effet à « l’islamisme radical », ou à l’“intégrisme”, qui fonde le terrorisme islamiste, quand on l’oppose à « l’islam modéré » et à toute forme de religion “acceptable” ? Sa folie meurtrière, son fanatisme ? Sans doute. Mais si l’on remonte des conséquences aux causes, quand on prétend faire la psychologie historique et religieuse du grand guignol, on déplore en lui deux tendances lourdes : un respect excessif de la lettre, que ne combattent pas des modes d’interprétation anciens et bornés, et la confusion du spirituel et du temporel dans une théocratie pointilleuse. Or ces deux tendances, aux antipodes de la pensée catholique, sont sensibles et prégnantes dans la pensée américaine. Les États-Unis sont les pères de l’intégrisme actuel, parce que leurs racines religieuses et politiques plongent à la fois dans le littéralisme scripturaire et dans la confusion du temporel et du spirituel : historiquement, l’Amérique s’est d’ailleurs en tant que puissance violemment opposée au catholicisme. On a dit du président Barack Obama qu’il touchait au christianisme par sa mère, par son ancrage final aux États-Unis, et à l’islam par son enfance en Indonésie, premier pays musulman du monde, mais c’est tout un : son “christianisme” et son “islam” non seulement sont compatibles, mais ils se ressemblent, ils boivent aux mêmes sources, ils sont construits sur la même forme mentale.
* * *
Les pères fondateurs de l’Amérique anglaise furent des puritains. Ils étaient exclusivement attachés à la Bible, à la différence des papistes et en opposition avec eux, auxquels ils reprochaient ce qu’ils nommaient leurs superstitions et la Tradition de l’Église, proprement diabolique à leurs yeux. Bernard Lazare a pu écrire : « La Bible fut l’âme de la Réforme, elle fut l’âme de la révolution religieuse et politique anglaise. » La dimension politique de la subversion religieuse est ici fort bien saisie. Et Daniel Lindenberg ajoute à bon droit que les puritains, qui se voyaient en successeurs directs des anciens Hébreux, visaient « à travers une guerre civile (qui était pour eux une « guerre sainte ») à établir une théocratie de type biblique sur le sol britannique ». Ils y échouèrent grâce aux efforts de l’église anglicane, non sans influencer cependant la mentalité britannique : en identifiant les “saints” du puritanisme au peuple hébreu, la nation anglaise en vint à considérer qu’elle était la nouvelle élue de Dieu. Et ce sentiment s’établit de manière bien plus forte sur la terre et dans la nation que les puritains contribuèrent grandement à former, celles des États-Unis d’Amérique. Par un “covenant” (une alliance) spécial entre Dieu et les puritains, une sorte de codicille aux dix commandements, les émigrants du Mayflower échappés de l’Égypte anglicane recevaient en partage le Chanaan transatlantique, en échange de l’engagement qu’ils avaient pris de suivre la Loi du Seigneur dans toute sa rigueur vétérotestamentaire.
Débarrassés de la tradition chrétienne conservée depuis l’origine par l’Église catholique, les églises orthodoxes et même dans une très large mesure par Luther, les puritains poussèrent jusqu’à ses dernières conséquences le principe de l’écriture seule (la scriptura sola de Luther) et tombèrent logiquement dans le littéralisme. Un littéralisme de plus en plus figé, à mesure que les rejoignaient sur le sol d’Amérique les épaves de toutes les sectes plus ou moins illuminées chassées d’Europe, anabaptistes, frères moraves, mennonites, quakers, etc. Le refus de toute autorité, celle de l’Église et de ses pères en particulier, mena paradoxalement à une sorte d’autisme biblique, une sorte de déification de l’Écriture et de sa lettre.
* * *
Quand on parle de la domination WASP (white, anglo-saxon, protestant) sur les États-Unis jusqu’à l’aube du vingt-et-unième siècle, il y a un mot qu’il faut absolument définir plus précisément, c’est l’adjectif protestant. Le “protestantisme” américain est le produit d’une floraison de sectes biblistes centrées sur des figures patriarcales qui lisent dans le Livre tout ce que doit faire la communauté ou la famille dont elles ont la charge. Cela débouche sur une bibliocratie qui rappelle fortement la théocratie juive appuyée sur la Torah et le Talmud, ou la théocratie musulmane fondée sur le coran, les haddith et la charia. Le Yankee, comme l’islam, est fils d’Israël. En l’absence de toute autorité, ces communautés errent et dérivent de l’archaïsme le plus décidé (type amish) à l’effusion religieuse vidée de tout contenu des innombrables “églises” libérales, en passant par les sectes qui produisent leurs propres livres, type mormons ou témoins de Jéhovah : tous ont pour caractéristiques d’être les “saints”, les bons, de lire l’Écriture sans le secours d’aucune tradition, et de régler leurs actes sur la lettre de leur bible, sans faire la moindre distinction entre temporel et spirituel. Cela devait marquer la façon dont les Yankees se considèreraient eux-mêmes durant toute leur histoire : pendant leur guerre d’indépendance, ils se figuraient être le peuple de Dieu persécuté par les habits rouges de Pharaon, et depuis lors ils n’ont jamais cessé d’incarner la justice écrasant le mal de ses bombes, en Normandie, en Allemagne, au Japon, au Vietnam, en Libye, en Irak ou ailleurs.
L’homme antique était pieux envers les dieux, envers sa patrie, envers sa famille. L’Américain confond le tout. En disant : « rends à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », le Christ avait établi une distinction entre temporel et spirituel qui choqua beaucoup les pharisiens dont est issu le judaïsme d’après la destruction du Temple. Le “protestantisme” des États-Unis, par une régression significative, a gommé la distinction établie par le Christ et instituée dans la loi par Constantin avec l’Édit de Milan.
Sa “morale” est toute sa politique. Il est donc revenu à une conception vétérotestamentaire, et talmudique, qui est aussi celle de l'intégrisme musulman. Quand il vitrifiait certains quartiers de Bagdad, Bush était aussi sûr de faire le bien que l’État islamique aujourd’hui. C’est le vieux Gott mit uns de l’armée wilhelminienne, en bien pire : on n’espère pas avoir Dieu avec soi, on est sûr d’accomplir la volonté de Dieu en perpétrant sa propre barbarie. De Mossoul à Manhattan, les fous de Dieu sont à l’œuvre, la main dans la main, jumeaux ennemis ivres de dialectique, l’un égorgeant l’autre qui vitrifie l’un.
Ce qui brouille la perception du phénomène, c’est l’ aspect bénin, voire débonnaire, que la société américaine aime à donner d’elle-même, le déisme gentillet que ses classes dirigeantes professent et qu’elles répandent dans les media. Cette apparence de tolérance frappait déjà Chesterton, pour qui les Américains, voilà un siècle déjà, s’étaient « accoutumés à une citoyenneté cosmopolite, dans laquelle les hommes de tous les sangs se mélangent et dans laquelle les hommes de toutes les religions sont considérés comme égaux. Leur plus grande fierté morale est l’humanitarisme, leur plus grande fierté intellectuelle est les Lumières ». Sans doute, mais ceux qui n’approuvent pas ce grand mélange sont impitoyablement exclus : pas de tolérance pour les ennemis de la diversité. Le fanatisme du pluralisme et du relativisme est plus puissant qu’aucun autre. Le déisme franc-maçon qui chapeaute les sectes “chrétiennes” fait de l’Amérique le plus vaste et le plus vivace foyer “d’intégrisme”.
* * *
Du Maroc au Sin-Kiang, la NSA, la CIA et les autres services américains, relayés par les ONG américaines, ont pris le relais des services britanniques qui, traditionnellement et jusqu’aux années cinquante du vingtième siècle, ont manipulé les musulmans, réactivant les vieilles passions scolastiques de ceux-ci, du Riff au Pakistan, du djebel druze à l’Égypte, donnant ici un coup de main aux Frères musulmans, là aux confréries locales. Les Américains ont repris le business après la guerre, et il n’est pas un mouvement islamique qu’ils n’aient laissé croître, aidé ou financé, directement ou par le biais de leurs alliés saoudiens, depuis 1950. Le wahabbisme, le chiisme de combat, les Talibans, Ben Laden, EIIL, personne n’échappe à la règle. C’est le gendarme du monde qui a produit tous ces guignols.
* * *
L’Amérique produit le terrorisme islamique d’une troisième manière, en faisant le vide en face de lui. Il faut comprendre que ce golem, encouragé partout et toujours depuis soixante-dix ans, a une fonction politique et religieuse. Les talibans par exemple ont eu pour mission de fixer l’ancienne URSS sur sa ceinture sud, comme les Ouighours du Sin-Kiang sont une petite épine dans le pied de la Chine. L’EIIL est, lui, un épouvantail nécessaire dans le théâtre du choc des civilisations dont on attend qu’il finisse de liquider ce qui subsiste de civilisation dans l’ère anciennement chrétienne, par l’accroissement de la pression policière d’une part, et d’autre part par la croissance du laïcisme dressé, comme seul rempart, contre « tous les intégrismes ». Pour éviter un sursaut toujours possible des peuples d’Europe, une insurrection salvatrice de leur identité et de leurs vraies valeurs, un refus à la fois de l’islam et de la comédie américaine, l’Amérique a peu à peu désintégré l’identité européenne par son matérialisme pratique et la soupe sportivo-culturelle qu’elle répand. Le laïcisme ayant liquidé la doctrine catholique, il suffisait, pour rendre les populations européennes incapables de toute révolte, de les gaver de nourriture, de sensations, d’images. Tel a été le rôle du matérialisme pratique qui est, en pendant des délires sectaires, l’autre versant de la religion américaine. Dans la vie courante, le vrai panthéon des Américains est leur frigidaire, leur sac de jogging, leur liste de films préférés, leur discothèque. Le vide ainsi créé non seulement prive les peuples d’Europe de toute raison et de tout moyen de se reprendre (Charlie l’a illustré de terrible façon, on prétend se redresser au nom de ce qui vous asservit !), mais il fournit le djihad en guerriers : les jeunes issus de l’immigration, et d’autres, justement et sainement dégoûtés du vide sale produit par l’Amérique et sa religion, se rebellent — pour tomber hélas dans le piège tendu par l’Amérique, l’islamisme intégriste, sa création, son golem, son frère haï, son épouvantail utile, sa parèdre. Lire la suite de Rivarol
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par Hannibal
L’Amérique engendre trois fois l’intégrisme terroriste musulman. Parce qu’elle le finance et le manipule. Parce qu’elle crée le vide en Occident devant lui. Parce qu’elle lui ressemble et se nourrit aux mêmes sources religieuses et intellectuelles.
Commençons par là. Que reproche-t-on en effet à « l’islamisme radical », ou à l’“intégrisme”, qui fonde le terrorisme islamiste, quand on l’oppose à « l’islam modéré » et à toute forme de religion “acceptable” ? Sa folie meurtrière, son fanatisme ? Sans doute. Mais si l’on remonte des conséquences aux causes, quand on prétend faire la psychologie historique et religieuse du grand guignol, on déplore en lui deux tendances lourdes : un respect excessif de la lettre, que ne combattent pas des modes d’interprétation anciens et bornés, et la confusion du spirituel et du temporel dans une théocratie pointilleuse. Or ces deux tendances, aux antipodes de la pensée catholique, sont sensibles et prégnantes dans la pensée américaine. Les États-Unis sont les pères de l’intégrisme actuel, parce que leurs racines religieuses et politiques plongent à la fois dans le littéralisme scripturaire et dans la confusion du temporel et du spirituel : historiquement, l’Amérique s’est d’ailleurs en tant que puissance violemment opposée au catholicisme. On a dit du président Barack Obama qu’il touchait au christianisme par sa mère, par son ancrage final aux États-Unis, et à l’islam par son enfance en Indonésie, premier pays musulman du monde, mais c’est tout un : son “christianisme” et son “islam” non seulement sont compatibles, mais ils se ressemblent, ils boivent aux mêmes sources, ils sont construits sur la même forme mentale.
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Les pères fondateurs de l’Amérique anglaise furent des puritains. Ils étaient exclusivement attachés à la Bible, à la différence des papistes et en opposition avec eux, auxquels ils reprochaient ce qu’ils nommaient leurs superstitions et la Tradition de l’Église, proprement diabolique à leurs yeux. Bernard Lazare a pu écrire : « La Bible fut l’âme de la Réforme, elle fut l’âme de la révolution religieuse et politique anglaise. » La dimension politique de la subversion religieuse est ici fort bien saisie. Et Daniel Lindenberg ajoute à bon droit que les puritains, qui se voyaient en successeurs directs des anciens Hébreux, visaient « à travers une guerre civile (qui était pour eux une « guerre sainte ») à établir une théocratie de type biblique sur le sol britannique ». Ils y échouèrent grâce aux efforts de l’église anglicane, non sans influencer cependant la mentalité britannique : en identifiant les “saints” du puritanisme au peuple hébreu, la nation anglaise en vint à considérer qu’elle était la nouvelle élue de Dieu. Et ce sentiment s’établit de manière bien plus forte sur la terre et dans la nation que les puritains contribuèrent grandement à former, celles des États-Unis d’Amérique. Par un “covenant” (une alliance) spécial entre Dieu et les puritains, une sorte de codicille aux dix commandements, les émigrants du Mayflower échappés de l’Égypte anglicane recevaient en partage le Chanaan transatlantique, en échange de l’engagement qu’ils avaient pris de suivre la Loi du Seigneur dans toute sa rigueur vétérotestamentaire.
Débarrassés de la tradition chrétienne conservée depuis l’origine par l’Église catholique, les églises orthodoxes et même dans une très large mesure par Luther, les puritains poussèrent jusqu’à ses dernières conséquences le principe de l’écriture seule (la scriptura sola de Luther) et tombèrent logiquement dans le littéralisme. Un littéralisme de plus en plus figé, à mesure que les rejoignaient sur le sol d’Amérique les épaves de toutes les sectes plus ou moins illuminées chassées d’Europe, anabaptistes, frères moraves, mennonites, quakers, etc. Le refus de toute autorité, celle de l’Église et de ses pères en particulier, mena paradoxalement à une sorte d’autisme biblique, une sorte de déification de l’Écriture et de sa lettre.
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Quand on parle de la domination WASP (white, anglo-saxon, protestant) sur les États-Unis jusqu’à l’aube du vingt-et-unième siècle, il y a un mot qu’il faut absolument définir plus précisément, c’est l’adjectif protestant. Le “protestantisme” américain est le produit d’une floraison de sectes biblistes centrées sur des figures patriarcales qui lisent dans le Livre tout ce que doit faire la communauté ou la famille dont elles ont la charge. Cela débouche sur une bibliocratie qui rappelle fortement la théocratie juive appuyée sur la Torah et le Talmud, ou la théocratie musulmane fondée sur le coran, les haddith et la charia. Le Yankee, comme l’islam, est fils d’Israël. En l’absence de toute autorité, ces communautés errent et dérivent de l’archaïsme le plus décidé (type amish) à l’effusion religieuse vidée de tout contenu des innombrables “églises” libérales, en passant par les sectes qui produisent leurs propres livres, type mormons ou témoins de Jéhovah : tous ont pour caractéristiques d’être les “saints”, les bons, de lire l’Écriture sans le secours d’aucune tradition, et de régler leurs actes sur la lettre de leur bible, sans faire la moindre distinction entre temporel et spirituel. Cela devait marquer la façon dont les Yankees se considèreraient eux-mêmes durant toute leur histoire : pendant leur guerre d’indépendance, ils se figuraient être le peuple de Dieu persécuté par les habits rouges de Pharaon, et depuis lors ils n’ont jamais cessé d’incarner la justice écrasant le mal de ses bombes, en Normandie, en Allemagne, au Japon, au Vietnam, en Libye, en Irak ou ailleurs.
L’homme antique était pieux envers les dieux, envers sa patrie, envers sa famille. L’Américain confond le tout. En disant : « rends à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », le Christ avait établi une distinction entre temporel et spirituel qui choqua beaucoup les pharisiens dont est issu le judaïsme d’après la destruction du Temple. Le “protestantisme” des États-Unis, par une régression significative, a gommé la distinction établie par le Christ et instituée dans la loi par Constantin avec l’Édit de Milan.
Sa “morale” est toute sa politique. Il est donc revenu à une conception vétérotestamentaire, et talmudique, qui est aussi celle de l'intégrisme musulman. Quand il vitrifiait certains quartiers de Bagdad, Bush était aussi sûr de faire le bien que l’État islamique aujourd’hui. C’est le vieux Gott mit uns de l’armée wilhelminienne, en bien pire : on n’espère pas avoir Dieu avec soi, on est sûr d’accomplir la volonté de Dieu en perpétrant sa propre barbarie. De Mossoul à Manhattan, les fous de Dieu sont à l’œuvre, la main dans la main, jumeaux ennemis ivres de dialectique, l’un égorgeant l’autre qui vitrifie l’un.
Ce qui brouille la perception du phénomène, c’est l’ aspect bénin, voire débonnaire, que la société américaine aime à donner d’elle-même, le déisme gentillet que ses classes dirigeantes professent et qu’elles répandent dans les media. Cette apparence de tolérance frappait déjà Chesterton, pour qui les Américains, voilà un siècle déjà, s’étaient « accoutumés à une citoyenneté cosmopolite, dans laquelle les hommes de tous les sangs se mélangent et dans laquelle les hommes de toutes les religions sont considérés comme égaux. Leur plus grande fierté morale est l’humanitarisme, leur plus grande fierté intellectuelle est les Lumières ». Sans doute, mais ceux qui n’approuvent pas ce grand mélange sont impitoyablement exclus : pas de tolérance pour les ennemis de la diversité. Le fanatisme du pluralisme et du relativisme est plus puissant qu’aucun autre. Le déisme franc-maçon qui chapeaute les sectes “chrétiennes” fait de l’Amérique le plus vaste et le plus vivace foyer “d’intégrisme”.
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Du Maroc au Sin-Kiang, la NSA, la CIA et les autres services américains, relayés par les ONG américaines, ont pris le relais des services britanniques qui, traditionnellement et jusqu’aux années cinquante du vingtième siècle, ont manipulé les musulmans, réactivant les vieilles passions scolastiques de ceux-ci, du Riff au Pakistan, du djebel druze à l’Égypte, donnant ici un coup de main aux Frères musulmans, là aux confréries locales. Les Américains ont repris le business après la guerre, et il n’est pas un mouvement islamique qu’ils n’aient laissé croître, aidé ou financé, directement ou par le biais de leurs alliés saoudiens, depuis 1950. Le wahabbisme, le chiisme de combat, les Talibans, Ben Laden, EIIL, personne n’échappe à la règle. C’est le gendarme du monde qui a produit tous ces guignols.
* * *
L’Amérique produit le terrorisme islamique d’une troisième manière, en faisant le vide en face de lui. Il faut comprendre que ce golem, encouragé partout et toujours depuis soixante-dix ans, a une fonction politique et religieuse. Les talibans par exemple ont eu pour mission de fixer l’ancienne URSS sur sa ceinture sud, comme les Ouighours du Sin-Kiang sont une petite épine dans le pied de la Chine. L’EIIL est, lui, un épouvantail nécessaire dans le théâtre du choc des civilisations dont on attend qu’il finisse de liquider ce qui subsiste de civilisation dans l’ère anciennement chrétienne, par l’accroissement de la pression policière d’une part, et d’autre part par la croissance du laïcisme dressé, comme seul rempart, contre « tous les intégrismes ». Pour éviter un sursaut toujours possible des peuples d’Europe, une insurrection salvatrice de leur identité et de leurs vraies valeurs, un refus à la fois de l’islam et de la comédie américaine, l’Amérique a peu à peu désintégré l’identité européenne par son matérialisme pratique et la soupe sportivo-culturelle qu’elle répand. Le laïcisme ayant liquidé la doctrine catholique, il suffisait, pour rendre les populations européennes incapables de toute révolte, de les gaver de nourriture, de sensations, d’images. Tel a été le rôle du matérialisme pratique qui est, en pendant des délires sectaires, l’autre versant de la religion américaine. Dans la vie courante, le vrai panthéon des Américains est leur frigidaire, leur sac de jogging, leur liste de films préférés, leur discothèque. Le vide ainsi créé non seulement prive les peuples d’Europe de toute raison et de tout moyen de se reprendre (Charlie l’a illustré de terrible façon, on prétend se redresser au nom de ce qui vous asservit !), mais il fournit le djihad en guerriers : les jeunes issus de l’immigration, et d’autres, justement et sainement dégoûtés du vide sale produit par l’Amérique et sa religion, se rebellent — pour tomber hélas dans le piège tendu par l’Amérique, l’islamisme intégriste, sa création, son golem, son frère haï, son épouvantail utile, sa parèdre. Lire la suite de Rivarol
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