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NU FI DE ACORD DAR CITESTE !! Le combat planétaire contre l’unipolarité américano-sioniste
NU FI DE ACORD DAR CITESTE !! Le combat planétaire contre l’unipolarité américano-sioniste
Nous sommes en 2001. L’URSS est tombée depuis dix ans (1989 : chute du mur de Berlin ; 1991 : dissolution de l’URSS) et avec elle la division du monde en deux systèmes de vérité opposés. L’idéologie américaine tente de profiter de sa victoire sur l’URSS pour s’imposer partout. La Chine est désignée dès 1991, par les think tanks de Washington, comme nouvel adversaire géopolitique. Le monde occidental dominant la scène de la guerre de l’information, il sait paralyser toute analyse en usant de la puissance émotionnelle des images et a déjà opposé avec succès les images qui émeuvent (faux charniers de Timisoara, « couveuses » de Koweït-City…) aux raisonnements qui démontrent.
Mais le 11 septembre 2001 offre un potentiel de sidération émotionnelle des foules sans commune mesure avec ce qui a précédé depuis 1989. La violence des images d’un crime commis presque en direct sur toutes les télévisions du monde présente toutes les caractéristiques voulues pour enraciner dans les mentalités collectives les bases « religieuses » d’un nouveau monde. Les rares personnes qui parviennent, ce jour du 11 septembre 2001, à conserver une distance par rapport à l’événement, sentent bien que, par ce « petit » holocauste américain, les États-Unis d’Amérique viennent d’acquérir auprès des populations occidentales un crédit de représailles quasiment infini.
Toutefois, 2001 n’est ni 1945 ni 1989. S’affirme en effet, et de manière contradictoire à la tendance unipolaire en matière d’idéologie, une tendance multipolaire en matière de puissance. Malgré la sidération provoquée par l’événement, nombreux sont ceux qui, hors de l’Occident, mais aussi en son sein, ne croient plus à la narration occidentale de l’histoire. Le système de vérité occidental a tellement pris l’eau, dans le siècle qui vient de s’achever, que la vérité « officielle » du 11 septembre ne parvient plus à s’imposer partout.
L’objet de cette nouvelle édition n’est pas la recherche de ce qui s’est passé réellement le 11 septembre 2001, mais d’approfondir la compréhension des conséquences, pour le monde, de ce jour sinistre. Or, des deux interprétations possibles des faits connus découlent deux lectures différentes de la géopolitique mondiale et deux grandes interprétations opposées de l’événement : la conspiration de l’extérieur (théorie officielle du complot) et la conspiration de l’intérieur (théorie dissidente du complot).
Selon la première interprétation, les attentats seraient le fait d’une conspiration émanant de terroristes islamistes appartenant au mouvement Al-Qaida. Cette équipe aurait réussi à frapper l’Amérique dans ses symboles les plus forts. La géopolitique qui en découle est simple : l’islamisme radical d’Al-Qaida a remplacé le communisme. La troisième guerre mondiale du « monde libre », après celle contre les nazis et les Soviétiques, est celle qui oppose l’Occident et ses alliés contre les islamistes. Comme l’affirmera George W. Bush, « soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous ».
Une nouvelle bipolarité est née, un nouveau résumé du monde en une lutte entre les forces du mal et les forces du bien. De cette lecture découle la guerre contre l’Afghanistan, puis celle contre l’Irak et, d’une certaine façon, toutes les suivantes, jusqu’à la Libye. Seul le refus de la France et de l’Allemagne (sanctionné dans les deux pays par un retour en force de l’atlantisme) de participer à la guerre contre l’Irak permettra d’admettre que l’Amérique ait pu mentir au moins une fois, à propos des « armes de destruction massive » de Saddam Hussein.
La seconde interprétation est de plus en plus répandue dans le monde. Elle est portée, pour l’essentiel, par le mouvement d’origine américaine Reopen911, lequel rassemble des familles américaines des victimes des attentats et des centaines de personnalités des mondes militaire, politique, industriel, scientifique, dont la légitimité et la notabilité étaient parfaitement acquises avant leur engagement sur ce sujet. Selon ces dissidents, les attentats du 11 septembre seraient un inside job, littéralement un « travail fait depuis l’intérieur ». Il s’agirait d’attentats sous « faux drapeau » (terme du renseignement définissant un acte de terrorisme qui vise à « faire porter le chapeau » à une autre entité ou à un autre État que celle ou celui qui l’a perpétré), attentats trop complexes pour être le fait d’une seule équipe de pirates islamistes, et qui auraient été conçus et pilotés par l’« État profond » (« Deep State ») américain.
Par « État profond », les dissidents entendent une structure de gouvernement à la fois invisible (par rapport à l’administration officielle) et continue (qui survit aux changements de président), rassemblant des éléments et des moyens du Pentagone, de la CIA et du FBI, des sociétés militaires privées et, plus globalement, du complexe militaro-financier américain. Dick Cheney et Donald Rumsfeld, qui ne se sont jamais quittés, depuis Richard Nixon jusqu’à Georges W. Bush, et ont occupé dans l’administration gouvernementale des fonctions stratégiques en rapport avec le complexe militaro-industriel américain, pourraient faire partie, selon cette hypothèse, de l’« État profond » américain.
Mais en 2011, pas plus qu’il n’existe de version officielle figée (celle-ci n’a cessé de chercher à s’adapter aux critiques en modifiant son récit), il n’existe de version dissidente unique et achevée. Une seule chose, en revanche, est aujourd’hui certaine : les événements du 11 septembre ont accéléré et radicalisé la guerre entre les forces de l’unipolarité américaine, et celles de la multipolarité. Depuis le 11 septembre 2001, les États-Unis ont repris la main sur l’histoire et sont engagés dans une vaste opération d’endiguement des forces multipolaires (Chine, Russie, Iran, Venezuela, Brésil…).
Cette guerre, de dimension planétaire, entre les forces de la multipolarité et celles de l’unipolarité, se déchaîne dans tous les compartiments de l’affrontement de puissance, du contrôle des ressources stratégiques jusqu’au contrôle de l’information, en passant par le redécoupage des frontières étatiques, la guerre des monnaies (statut du dollar), les fonds souverains… Qui l’emportera ?
Aymeric Chauprade – Chroniques du choc des civilisations (2013)
Mais le 11 septembre 2001 offre un potentiel de sidération émotionnelle des foules sans commune mesure avec ce qui a précédé depuis 1989. La violence des images d’un crime commis presque en direct sur toutes les télévisions du monde présente toutes les caractéristiques voulues pour enraciner dans les mentalités collectives les bases « religieuses » d’un nouveau monde. Les rares personnes qui parviennent, ce jour du 11 septembre 2001, à conserver une distance par rapport à l’événement, sentent bien que, par ce « petit » holocauste américain, les États-Unis d’Amérique viennent d’acquérir auprès des populations occidentales un crédit de représailles quasiment infini.
Toutefois, 2001 n’est ni 1945 ni 1989. S’affirme en effet, et de manière contradictoire à la tendance unipolaire en matière d’idéologie, une tendance multipolaire en matière de puissance. Malgré la sidération provoquée par l’événement, nombreux sont ceux qui, hors de l’Occident, mais aussi en son sein, ne croient plus à la narration occidentale de l’histoire. Le système de vérité occidental a tellement pris l’eau, dans le siècle qui vient de s’achever, que la vérité « officielle » du 11 septembre ne parvient plus à s’imposer partout.
L’objet de cette nouvelle édition n’est pas la recherche de ce qui s’est passé réellement le 11 septembre 2001, mais d’approfondir la compréhension des conséquences, pour le monde, de ce jour sinistre. Or, des deux interprétations possibles des faits connus découlent deux lectures différentes de la géopolitique mondiale et deux grandes interprétations opposées de l’événement : la conspiration de l’extérieur (théorie officielle du complot) et la conspiration de l’intérieur (théorie dissidente du complot).
Selon la première interprétation, les attentats seraient le fait d’une conspiration émanant de terroristes islamistes appartenant au mouvement Al-Qaida. Cette équipe aurait réussi à frapper l’Amérique dans ses symboles les plus forts. La géopolitique qui en découle est simple : l’islamisme radical d’Al-Qaida a remplacé le communisme. La troisième guerre mondiale du « monde libre », après celle contre les nazis et les Soviétiques, est celle qui oppose l’Occident et ses alliés contre les islamistes. Comme l’affirmera George W. Bush, « soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous ».
Une nouvelle bipolarité est née, un nouveau résumé du monde en une lutte entre les forces du mal et les forces du bien. De cette lecture découle la guerre contre l’Afghanistan, puis celle contre l’Irak et, d’une certaine façon, toutes les suivantes, jusqu’à la Libye. Seul le refus de la France et de l’Allemagne (sanctionné dans les deux pays par un retour en force de l’atlantisme) de participer à la guerre contre l’Irak permettra d’admettre que l’Amérique ait pu mentir au moins une fois, à propos des « armes de destruction massive » de Saddam Hussein.
La seconde interprétation est de plus en plus répandue dans le monde. Elle est portée, pour l’essentiel, par le mouvement d’origine américaine Reopen911, lequel rassemble des familles américaines des victimes des attentats et des centaines de personnalités des mondes militaire, politique, industriel, scientifique, dont la légitimité et la notabilité étaient parfaitement acquises avant leur engagement sur ce sujet. Selon ces dissidents, les attentats du 11 septembre seraient un inside job, littéralement un « travail fait depuis l’intérieur ». Il s’agirait d’attentats sous « faux drapeau » (terme du renseignement définissant un acte de terrorisme qui vise à « faire porter le chapeau » à une autre entité ou à un autre État que celle ou celui qui l’a perpétré), attentats trop complexes pour être le fait d’une seule équipe de pirates islamistes, et qui auraient été conçus et pilotés par l’« État profond » (« Deep State ») américain.
Par « État profond », les dissidents entendent une structure de gouvernement à la fois invisible (par rapport à l’administration officielle) et continue (qui survit aux changements de président), rassemblant des éléments et des moyens du Pentagone, de la CIA et du FBI, des sociétés militaires privées et, plus globalement, du complexe militaro-financier américain. Dick Cheney et Donald Rumsfeld, qui ne se sont jamais quittés, depuis Richard Nixon jusqu’à Georges W. Bush, et ont occupé dans l’administration gouvernementale des fonctions stratégiques en rapport avec le complexe militaro-industriel américain, pourraient faire partie, selon cette hypothèse, de l’« État profond » américain.
Mais en 2011, pas plus qu’il n’existe de version officielle figée (celle-ci n’a cessé de chercher à s’adapter aux critiques en modifiant son récit), il n’existe de version dissidente unique et achevée. Une seule chose, en revanche, est aujourd’hui certaine : les événements du 11 septembre ont accéléré et radicalisé la guerre entre les forces de l’unipolarité américaine, et celles de la multipolarité. Depuis le 11 septembre 2001, les États-Unis ont repris la main sur l’histoire et sont engagés dans une vaste opération d’endiguement des forces multipolaires (Chine, Russie, Iran, Venezuela, Brésil…).
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